
Vladimir Poutine est visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion de son pays.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis, vendredi 17 mars, un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, pour le crime de guerre de « déportation illégale » d’enfants ukrainiens. La CPI, qui siège à La Haye, en a émis un deuxième contre Maria Lvova-Belova, sa commissaire aux droits de l’enfant, pour des motifs similaires.
Le président russe, ainsi que la commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie, Maria Alekseyevna Lvova-Belova, sont visés par un mandat d’arrêt international.
Plus de 16 000 enfants ukrainiens ont été déportés vers la Russie depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, selon Kiev, et beaucoup auraient été placés dans des institutions et des foyers d’accueil. Dans une vidéo diffusée en ligne, Piotr Hofmanski, président de la CPI, parle d’un « moment important dans le processus judiciaire ».